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![]() Omega-3 de la viande de boeuf engraissé au pâturagetraduit d'après documentation http://www.texasgrassfedbeef.com
Depuis une quinzaine d'années, de nombreux articles sont apparus dans la presse médicale sur les acides gras Omega-6 et Omega-3. Dans le magazine de l'American Society for Clinical Nutrition, le DocteurArtemis P. Simopoulos écrit que "l'alimentation dans les pays de l'Ouest est carencée en acides gras Omega-3, par rapport à l'alimentation de nos ancêtres lors de l'évolution de l'espèce au cours de laquelle leurs caractères génétiques se sont établis. Dans ce même article, il déclare que nous savons que les acides Omega-3 sont des acides gras essentiels pour une croissance normale et qu'ils peuvent jouer un rôle très important dans la prévention et le traitement : - de la maldie des artères coronaires - de l'hypertension - des arthrites - du cancer - des maladies autoimmunes et inflammatoires; Pour résumer, le Docteur Simopoulos ecrit " les acides gras Omega-3 et Omega-6 ne sont pas interchangeables dans notre corps et ce sont des composants des membranes de pratiquement toutes nos cellules." Alors que les protéines cellulaires dépendent des gènes, la composition en acides gras poly-insaturés (PUFA) de ces membranes est étroitement dépendante de notre ingestion alimentaire. Par conséquent, on doit tenir compte des quantités convenables d'acides gras omega-6 et omega-3 quand on établit des recommandations alimentaires, et "les deux catégories d'acides gras doivent être distinguées, car elles sont différentes du point de vue métabolique et fonctionnel et ont des fonctions physiologiques opposées. Leur équilibre conditionne l'homéostsie et un développement normal." L'origine des PUFA est très importante. Le Docteur Simopoulos fait remarquer que " les Omega-6 sont représentés par l'acide linoléique (LA), tandis que les Oméga-3 poviennent de l'acide linolénique (LNA). L'acide linoléique est abondant naturellement dans les graines de nombreuses plantes sauf dans les noix de coco, le cacao et les graines du palmier. De l'autre côté, l'acide linolénique se trouve surtout dans les chloroplastes des feuilles vertes des légumes." L'alimentation de l'homme a subi un changement capital Le Docteur Simopoulos ajoute : " Sur la base des estimations de l'alimentation de l'homme du paléolithique et celle rencontrée aujourd'hui chez les populations qui en sont encore au stade de la chasse et de la cueillette, l'évolution s'est faite sur des régimes beaucoup moins chargés en graisses saturées qu'à l'heure actuelle. Et en plus, l'alimentation de l'époque contenait en gros des apports équivalents en acides gras essentiels Omega-6 et Omega-3". Durant les 100 dernières années, on a enregistré un changement accéléré et sans précédent de l'alimentation des hommes. L'industrie des corps gras végétaux s'est développée sur l'extraction de l'huile provenant de graines oléagineuses riches en acides gras Omega-6. L'agriculture actuelle a augmenté sa production en utilisant les aliments à base de céréales pour l'alimentation du bétail. Or les céréales sont riches en Omega-6 (maïs par exemple). Par conséquent, les techniques "agressives" de l'agriculture industrialiséeont diminué la teneur en acides gras Omega-3 de nombreuses denrées : "légumes verts, viande des animaux domestiques, lait, oeufs et même poisson." Ce déséquilibre peut être mis en évidence en comparant les produits de l'agriculture moderne avec les plantes et les animaux sauvages. On erstime que l'évolution de l'homme s'est faite sur un rapport Omega/Omega-3 de 1/1 en provenance à la fois de source animale et de source végétale. A l'heure actuelle, les aliments végétaux ont un rapport 10/. La viande, le poisson d'élevage, le poulet et les huiles présentent un rapport de 20 à 25/1. Avec le Docteur Salem Jr, le Docteur Simopoulos a aussi publié un article dans le New England Jounal of Medecine sur les acides gras Omega-3 dans les oeufs de poule, qui donne aussi aux producteurs de viande de boeuf quelques arguments face aux consommateurs. Son commentaire sur le sujet donne à penser que non seulement nous ommes ce que nous mangeons, mais que nos animaux domestiques le sont aussi. A propos d'oeufs et de bison "En 1986, nous avons publié le résultat de nos recherche sur le pourprier, en signalant que c'est la source étudiée à ce jour la plus riche de tous les légumes verts en acides gras Omega-3. "A la ferme d'Ampelistra, en Crête, le pourprier est abondant et pousse à l'état sauvage. Les poules s'en régalent en même temps que d'insectes et d'herbe fraîche, avec en prime des figues fraîches ou sèches, de la farine d'orge et un peu de maïs. Nous avons par conséquent été intéressés d'analyser la teneur en cides gras des oeufs pondus par ces poules. Comme nous nous y attendions, les oeufs contenaient des teneurs élévées en Omega-3." Les oeufs grecs avaient un rapport Omega-6/Omega-3 de 1,3/1 alors que ceux achetés dans les super-marchés pésentaient un rapport de 19.4/1. L'article continuait en décrivant comment l'agriculture moderne a mis l'accent sur l'augmentation de la production grâce à la mise au point d'aliments pour pondeuses présentant un déséquilibre profond du rapport entre les classes d'acides gras dans "l'oeuf d'élevage". Une étude conduite à l'Université du North Dakota sur les diff"rences nutritionnelles entre la viande du bison nourri à l'herbe par rapport au bison nourri au grain a reproduit fidèlement les résultats de l'étude effectuée sur les oeufs. Les bisons nourris à l'herbe présentaient un rapport Omega-6/Omega-3 de 4/1 tzandis que ceux nourris au grain en avaient un de 21/1. En 1998, l'Université de Guelph au Canada a publié une étude sur l'influence du fourrage par rapport au grain dans l'engraissement du bétail sur la composition en acides gras de la graisse. Les animux nourris au grain pendant 120 jours avaient un raport Omega-6/Omega-3 de 11/1 tandis que ceux engraissés avec du fourrage avaient un rapport de 3/1. Des études complémentaires ont clairement montré que les animaux nourris au grain présentaient un déséquilibre d'autant plus important que la période d'engraissement avait été plus longue. Par exemple, Après 200 jours dalimentation au grain, le rapport était de 20/1. C'est d'ailleurs la durée d'engraissement dans les feedlots américains. Avec les données qui ont été publiées à propos des acides gras Omega-6 et Omega-3, nous pouvons en déduire que les boeufs nourris à l'herbe sont bien meilleurs pour la nutrition de l'homme que les boeufs nourris aux céréales. S'il en est ainsi, le fait de pouvoir acheter de la viande de boeufs nourris à l'herbe peut êtyre très bénéfique pour la santé. Et comme nos animaux ont été élevés "naturellement", sans hormones et sans antibiotiques lors de la phase finale d'engraissement, ils ont un gros avantage pour les consommateurs. Les Américains deviennent plus soucieux de leur environnement. Ils deviennent plus exigeants pour leur alimentation. Le Boeuf Texan nourri à l'herbe veut être en premièe ligne pour répondre à une demande légitime de consommateurs soucieux de leur santé. C'est pourquoi nous élevons nos animaux et que nous en vendons la viande à la manière de grand-papa ! La viande de boeuf nourri à l'herbe Avez-vous jamais vu un diététicien dire aux gens de se rendre au super-marché du coin et d'empiler dans leur caddie tous les morceaux de boeuf de première qualité qu'ils peuvent y trouver ? Avez-vous jamais entendu un diététicien leur dire d'aller acheter les morceaux les plus gras qu'ils puissent trouver ? Bien sûr que non ! Aucun diététicien au monde qui se respecte ne vous dira de consommer de viande de boeuf bourrée de gras. C'est la rison pour laquelle l'accent est mis dans la production de viande bovine sur la sélection de critères génétiques orientés vers la production d'animaux capables de satisfaire les exigences de la grille de classement. C'est-à-dire que les animaux à l'abattoir vont pouvoir être classés extra (choice) ou mieux avec un rendement de 2 ou plus. Au cours des deux années passées, la Noble Foundation a étudié l'influence de la vente suivant la grille. Ils étaient persuadés que si vous atteigniez la cible, vous feriez beazucoup d'argent. Pourtant la réponse fut que l'argent se trouvait seulement dans le poids et le gain journalier, et pas dans la qualité des carcasses. C'est ce que les éleveur connaissent depuis toujours. S'il n'y a pas d'argent à faire en gagnant le concours de carcasse, il doit une autre raison qui explique pourquoi les producteurs cherchent à obtenir le" mabré" de la viande des animaux qu'ils élèvent. Est-ce la tendreté d'une telle viande ? Les études montrent qu'il y a seulement une corrélation de 10 % entre la tendreté et le marbré. Est-ce la "flaveur" (le goût) ? Les types qui produisent du boeuf à l'herbe disent qsue leur vinde a le goût de la viande, alors que le boeuf nourri au grain est en comparaison presque sans goût. Est-ce la "jutosité" (juicinees) ? Certaines études montrent bien que plus la viande est grasse, plus elle semble juteuse. En fait, de la bonne viande maigre peut aussi être juteuse. Bétail et cigarettes Qu'ont donc les éleveurs à produire de la viande de boeuf marbrée (ndt : et persillée) ? Ressemblent-ils aux fabriquants de cigarettes ? Ceu-ci ne se font pas les avocats de la santé ety leurs clients savent depuis bien longtemps que fumer est mauvais pour leur santé. N'empêche qu'ils continuent de fumer. Donc ce n'est ni la faute des fabriquants de cigarettes, ni celle des planteurs de tabac si les gens meurent de fumer. Serait-ce que les éleveurs de viande soient comme les fabriquants de cigarettes ? Durant les 15 dernières années, les nutritionnistes ont fait des découvertes majeures dan sla compréhension des besoins nutritionnels et diététiques des hommes. Le livre de Artemis B. Simopoulos, M.D., Le Régime Omega, (chez Amazon) et de son co-auteur, Jo Robinson, donne au lecteur le résultat des dernières avancées. C'est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle pour la viande de boeuf. La mauvaise nouvelle, c'est que la vainde grasse de boeuf n'est pas à recommander, que la viande des animaux nourris au grain dans les feed-lots est carencée en Omega-3 et bourrée d'Omega-6. Comme l'alimentation habituelle des Américains est déficiente en IOmega-3 et rrès chagée en Omega-6,et que ce déséquilbre engendre les les maldies de coeur;, le cancer, le syndrome du manque d'attention, le diabète et toutes sortes d'autres troubles causés par des déficiences de notre corps plutôt que par les bactéries, c'est donc une bien mauvaise nouvelle pour la viande de boeuf. Mis sous un autre éclairage, la viande de boeuf peut être un aliment bon pour la santé et très recommandable par les diététiciens professionnels. Quel est donc ce nouvel éclairage ? C'est tout simplement le boeuf nourri à l'herbe : - la viande du boeuf nourri à l'herbe est moins grasse que celle du boeuf nourri au grain - la vainde du boeuf nourri à l'herbe a un bon profil d'acides gras recommandé d'omega-6/Omega-3 de 3/1 - la viande du boeuf nouuri à l'herbe contient d'autres minéraux et vitamines naturels, et c'est une source d'acides linoléniques conjugués (les CLA), facteurs de résistance au cancer, à l'obésité, au diabète et à nombre de maladies auto-immunes. Suit une étude sur la rentabilité des animaux produits en pâturage au Texas. |
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