Contre toute logique et au mépris des résultats
catastrophiques qu'elle a sur leur santé, une politique
destinée à réduire le cholestérol
et la quantité de calories apportées par les graisses
"saturées" dans la ration des Américains
s'est traduite par une véritable "mise à
l'huile".
Mésinformés au travers de leurs
médias, par la diffusion de résultats manipulés
acquis lors de recherches financées par les margariniers
et les industries pharmaceutiques, nos petits cousins d'Outre-Atlantique
ont abandonné les recettes de leur cuisine traditionnelle,
qui faisait la part belle au beurre, aux petits déjeuners
à la fourchette à base d'oeufs, de bacon et de
saucisses, et les steacks juteux de leurs barbecues accompagnés
de "french fries" cuites dans la graisse de boeuf
ou l'huile de noix de coco, ainsi que de salades assaisonnées
à la crème avec des oeufs durs. Ils se sont mis
en devoir de consommer des margarines obtenues à partir
d'huiles de coton ou de soja hydrogénées, des
biscuits et des "snacks" aux "shortenings",
des huiles poly-insaturées de maïs et de soja, des
amuse-gueules qui encombrent les étagères des
super-marchés et des "soft-drinks" sucrés
en diable avec du sirop de maïs. Sans oublier le passage
obligé dans les "fast-foods" où ils
ingurgitent à la sauvette toutes sortes de préparations
cuites dans l'huile, parfumées au glutamate de sodium
et arrosées de boissons édulcorées à
l'aspartame...
50 ans après le début de la mise
à l'huile de l'Oncle Sam, le résultat sur son
état de santé est criant : près de 62 millions
d'Américains ont une forme ou une autre de maladie cardio-vasculaire,
et près d'un million en meurent chaque année.
Là-bas, ces maladies restent de loin la première
cause de la mort (958.755 décès en 1999), loin
devant le cancer (549.838), les accidents (97.860), la maladie
d'Alzeimer (44.536) et le SIDA (14.802). Elles représentent
plus de 40 % de la mortalité totale, dont 167.366 décès
dus à une attaque cérébrale. Prises à
part des autres affections cardiaques, les attaques cérébrales
représentent la troisième cause de tous les décès.
60 % des Américains sont en surpoids,
et un pourcentage élevé d'entre eux présentent
une obésité carrément pathologique, en
particulier les femmes, dont on sait pourtant tout le souci
qu'elles prennent à leur apparence physique. Le mal est
si grave outre-atlantique que le gouvernement vient de permettre
aux citoyens de l'Oncle Sam de déduire de leurs revenus
les dépenses engagées pour le traitement de ce
fléau.
Le quart de la population américaine de
plus de 40 ans est à présent condamnée
à vie à prendre un médicament pour abaisser
le taux de cholestérol de son sang. Nombre d'entre eux
sont sous-antidépresseurs et le diabète gras fait
florès. 300.000 morts peuvent être rattachées
à l'obésité chaque année, alors
que l'inflation des dépenses de santé est devenue
galopante : elles représentent dès à présent
plus de 13 % de la création nationale de richesses (PIB)
et devraient passer à plus de 17 % en 2010, c'est-à-dire
demain.
Cela n'empêche qu'un classement récent
de l'état sanitaire dans 175 pays par l'Organisation
Mondiale de la Santé (OMS) montre que ce n'est pas l'inflation
des dépenses médicales qui permette d'atteindre
les meilleurs standarts de santé. L'enquête réalisée
a placé 9 nations européennes dans les 10 premiers
de la classe, la Belgique étant n° 1, suivie par
l'Islande, les Pays-Bas, la France, l'Autriche, la Suède,
l'Italie et la Norvège. L'Australie est le seul, pays
non-européen à se trouver dans les 10 premiers,
ex-aequo avec l'Allemagne et le Danemark. Les Etats-Unis se
classent eux seulement à la 17° place, juste derrière
Israël, alors que la Grande-Bretagne n'est que 23°,
après la Grèce.
Dans "Maigrir sans avoir Faim", le Docteur
Maurice Legoy démontre qu' il est de la plus grande urgence
de faire admettre la vérité aux nantis de la consommation
que nous sommes : la cause des maux nouveaux qui nous touchent
n'est pas seulement dans la qualité de ce qu'on leur
propose sur les marchés, mais plus encore dans notre
comportement face à une situation d'abondance et de tentations
multiples. La difficulté n'est plus (ou presque plus)
de pouvoir manger, mais dans la sélection des denrées
à acheter, pour se nourrir convenablement.
Lorsque l'homme se nourrit, il cherche à
satisfaire trois types de besoins : physiologiques, engendrés
par "l'usure" résultant du fonctionnement de
l'être vivant qu'il est et correspondant aux besoins biologiques
du corps; hédoniques provenant de la recherche du plaisir
de satisfaire le désir éveillé par l'aliment;
et symboliques dus à l'influence sur son comportement
de l'environnement dans lequel il est né et a été
élevé, familial, social et culturel.
L'équilibre d'une ration, ou d'un régime
si on préfère, est la solution d'une équation
à trois sensations connues, mais indéterminées,
perçues par notre organisme : la faim, l'appétit
et la satiété.
Notre alimentation est destinée à
permettre une bonne nutrition de notre organisme, de façon
à ce que son fonctionnement harmonieux nous procure santé
et bien être. Il faut trouver dans son assiette tous les
éléments nutritifs indispensables à un
équilibre harmonieux de notre corps dans la quantité
de calories qu'il peut brûler grâce à son
métabolisme basal, au maintien de son homéothermie
(température interne du corps) et à son activité
physique, en ne l'obligeant pas à mettre en réserve
des excédents. Il faut obtenir la satiété,
le sentiment indéfinissable de la satisfaction de sa
faim et de ses appétits, dans la ration que l'on ingère
au fil des jours, sinon dans les repas de chaque jour.
Ce qui n'empêche pas de se mettre aux exercices
physiques, pour transformer en muscles nos excès de graisse.
C'est évidemment aussi nécessaire...
Dans le style un tant soit peu polémique
et droit au but qu'on lui connait, le Docteur Maurice Legoy,
vétérinaire et spécialiste la physiologie
et de l'alimentation animale, démonte les mécanismes
qui ont conduit à la situation catastrophique présente,
et il analyse les raisons pour lesquelles les régimes
actuellement mis en place pour perdre du poids sont voués
à l'échec.
Pour Hippocrate, l'aliment était le meilleur
médicament de l'homme. 2.500 ans plus tard, et malgré
les progrès de la médecine contemporaine, c'est
toujours vrai...
L'UNIVERS DES CEPHALOPEDES
Nombre de nos contemporains marchent sur la tête !
Il n'est que de regarder autour de soi, d'entendre les
informations à la radio, de regarder la télévision, il n'y a aucun doute
possible :
LES FRANCAIS MARCHENT SUR LA TËTE.
Observateur désintéressé de notre société de fous plus
ou moins furieux, l'auteur de cette "saga" sur les moeurs et ce qui
est devenu des habitudes de plus en plus répandues, Maurice LEGOY a
eu tôt fait de cataloguer ces pas drôles de personnages et il les a
vite classifiés, en faisant appel à ses réminiscences de grec ancien
appris au collège, dans un ordre regroupant tous ces êtres, qui nous
sont devenus familiers, sans que nous nous soyons même aperçus qu'ils
nous empoisonnaient dramatiquement notre vie quotidienne.
Du grec "képhalê", qui veut dire tête, et de l'autre grec "pêdô ", qui
a pour signification sauter, sautiller, les CPHALOPEDES sont des bipèdes
qui marchent sur la tête...
Ce sont des CEPHALOPEDES.
Sous la plume d'ISIDORE LAFOURCHE, héritée d'un grand-père écrivain
critique de la politique locale, Maurice LEGOY écrit, publie et fait
la promotion de ses livres aux Editions JEAN NEYMARRE.
TOUT UN PROGRAMME!
La
Grande Bouffe des Céphalopèdes
Repus et replets, les Français s'interrogent. Depuis qu'ils
consacrent plus d'argent à se soigner qu'à se nourrir, ils ne
croient plus que la qualité de leurs aliments est aussi bonne
que par le passé. C'est qu'à présent, il y a plus de personnel
pour s'occuper de leur état de santé que de personnes employées
à produire leur alimentation. C'est le point de départ d'une
intensification de la production agricole qui n'est pas le gage
d'une amélioration des qualités nutritionnelles et gustatives
de ce qu'ils mangent.
Rendus malades plus ou moins imaginaires, nos bons "hexagonaux"
économisent sur ce qu'ils mettent dans leur assiette pour pouvoir
s'offrir les moyes de corriger, par la thérapeutique, les erreurs
de leur nouvel art de manger dans un système de protection sociale
qui les mène tout droit à la ruine.
Avec humour, mais acerbe et tristeent grave, Isidore Lafourche
a recensé différentes catégories d'individus qui ignorent totalement
leur position extrêment périlleuse, avec l'espoir de contribuer
à la correction de leur handicap par des réformes appropriées.
Ce livre vous invite à choisir : ou vous en riez..., ou vous
en pleurez ! Mais vous ne pourrez pas rester indifférent.
Aux actes, citoyens !
format 240x170mm 144 pages
CEPHALOPEDES
DU SECTEUR PUBLIC
Un récent rapport de la cours des comptes vient de défrayer
la chronique : les fonctionnaires sont des privilégiés et l'opacité
de leur conditions de travail, de rémunération et d'avantages
divers est de règle dans une administration qui ne fait que
grossir au fil des ans et consommer une part de plus en plus
grande de la richesse que produit la France chaque année.
La France, à ce que nous disent les statistiques dont se félicitent
nos gouvernants, a eu une croissance supérieure à près ou à
un peu plus de 3% en 1999, ce qui compte tenu du niveau atteint
par notre richesse nationale et des prélèvements obligatoires
qui se montent à plus de 46%, fait un gros paquet de sous dans
notre cagnotte collective.
Quand vous savez que le produit intérieur brut de notre pays
dépasse 8.500 milliards de francs, comme vous êtes aussi bon
en calcul mental, vous savez déjà que nous sommes plus riches
de 250 milliards en plus que l'an dernier. En avez-vous vu la
couleur? Pas moi.
250 milliards, à peu de choses près, c'est le déficit annuel
moyen du budget que concoctent les fonctionnaires du ministère
des finances. Cela représente à peu près le montant des intérêts
annuels de notre dette, passée de 1475 milliards de francs en
1990 (alors qu'elle n'était que de 415 milliards quand les électeurs
ont renvoyé, en 1981, Giscard dans son Auvergne natale), à plus
de 4.000 milliards, intérêts dont nous sommes incapables, ou
presque, de payer le premier sou, au moment où les taux d'intérêts
de l'argent sont historiquement au plus bas!
En avez-vous vu de cet argent supplémentaire? Moi pas!
En dehors du fait que, pour équilibrer les comptes sans fonds
de la Sécurité Sociale, j'ai du payer près de 1.500 francs d'impôts,
au titre de l'impôt sur le revenu, sur des sommes dont je n'ai
pas vu la couleur, c'est à dire le montant de la CSG NON DEDUCTIBLE
et celui de la RDS, prélevés à la "source" sur le montant de
mes retraites par les organismes habilités!. Il est vrai qu'EDF
m'avoue bien au dos de sa facturation qu'elle me fait payer
la TVA à 20.6% sur le montant des taxes locales qu'elle m'oblige
à lui reverser. C'est dingue!
Gagné grâce au travail de nos actifs, à l'inventivité de nos
chercheurs, au bénévolat de toutes sortes de citoyens actifs
ou en retraite qui permettent des économies considérables, à
la sagacité et à l'esprit d'entreprise de Français qui ne se
sont pas encore découragés au point de rester dans leur pays
et ne pas aller planter leurs choux sous des cieux fiscaux plus
cléments (masochistes?), il a été essentiellement "consommé"
par l'ETAT tentaculaire et les services publics de tout acabit
qui, pour la plupart, sont incapables de verser la moindre contribution
au budget de leur actionnaire, quand ils ne vivent pas de subventions
démesurées, comme notre entreprise modèle dans le genre, la
SNCF.
Dans les CEPHALOPEDES DU SECTEUR PUBLIC, l'auteur ne
prétend pas apporter d'éléments nouveaux à ceux qui sont au
courant de la triste réalité, mais il cherche à faire connaître
à un public aussi large que possible, sous une forme agréable
à lire, les éléments qui lui permettront de se faire une opinion,
lui rappeler les chiffres, les statistiques que les médias ont
porté à la connaissance de leurs lecteurs, les nombreux livres
ayant trait aux fonctionnaires des finances, aux enseignants,
aux employés de la SNCF, d'Edf, de la Poste, au personnel politique
national, régional ou local, à la fonction publique territoriale,
etc, etc..., en dénonçant l'ineptie de comportements aberrants.
format 210x120mm 230 pages
Mes
jeunes années
Mes jeunes années courent dans la campagne. Elles s'en vont
et s'en viennent sur la route cailloutée, et sur des talus herbus
couverts de primevères et de jonquilles d'or.
De la ferme où je suis né vers le carreau d'un village, elles
s'en vont à l'école, en sarrau et en galots. Elles vont apprendre
à lire, à compter et à écrire, et entendre la morale de la communale.
Mes jeunes années vont aussi à l'église. Dieu merci ! Catéchisment
le jeudi, quand l'école fait relâche. Le dimanche, elles vont
à la messe et aux vêpres, ainsi que les jours de fêtes d'obligation.
Mes jeunes années vont souvent, chez des grands-parents, en
bas, tout près de chez elles, elles font des confitures, et
elles donnent à manger aux lapins et aux gésiers des volatiles
qui hantent le courtil.
Mes jeunes années vont enfin en vacances aux quatre coins du
canton, chez les tatas, chez les tontons, chez les cousins et
les cousines, dans des fermes retirées, là où l'on prend au
collet des garennes ou des lièvres, où on piège des blaireaux,
des renards, des fouines et des odeurs de sauvagine.
Pourtant elles s'en reviennent toujours à la vieille maison,
la chère demeure qui les a vu naître en son sein. Un matin.
Elles vont y respirer l'air du temps et les senteurs de la marmite
qui mijote une gibelotte de lapin qui donne faim.
Ces souvenirs, je me les remémore, je les idéalise aussi, au
besoin je les invente, car il me plait de retourner, de retrouver
mes racines, mes parents, mes soeurs, mes cousines, mes copains
et mes copines, de vivre un peu dans mon passé. Un passé bien
défini.
format 240x170mm 272 pages
Et
si les vaches n'étaient pas folles (ou Enigme de la 13ème
vache de Beuzeville)
Une seule vache, pas folle du tout selon toute vraisemblance,
est à l'origine de la crise que nous sommes en train de vivre
douloureusement.
C'est ce que démontre une étude objective de ce qui s'est réellement
passé.
Ce qui aurait dû n'être qu'un "non-évènement" s'est en réalité
transformé en déclencheur de conséquences qui auront une incidence
dramatique pour l'élevage bovin français, en particulier l'élevage
laitier.
Comme les pouvoirs publics n'ont pas su (ou n'ont pas pu) prendre
de mesures allant à l'encontre d'une opinion publique inquiète
et désinformée par la démagogie et par un tapage médiatique
sans précédent, le coût des mesures qui ont été adoptées, contre
toute logique, dans l'urgence et la précipitation, sera faramineux,
si l'on n'arrive pas à faire entendre un peu de raisonnable
dans ce débat "biaisé" par les idées reçues et les déductions
simplificatrices.
L'objectif de ce livre est de rétablir les faits et de donner
un éclairage différent aux évènements, en reconnaissant qu'il
existe des zones d'obscurité totale sur le sujet. La réalité
de ce qui s'est vraiment passé et les perspectives probables
que l'on peut déduire de l'évolution actuelle de la maladie
en Grande-Bretagne permettent de garder un espoir fondé et finiront
bien par s'imposer en toute logique.
Espérons que ce sera au plus tôt !
Aubades, Ballades et Lystériades
Le poète-aubergiste normand Paul Harel, dont la petite histoire
ne nous dit pas s'il avait un quelconque lien de parenté avec
Marie Harel, la célèbre "inventrice" du fromage le plus connu
au monde, ne manque pas de vanter les mérites de la Normandie,
dans l'élaboration de l'invité incontournable du plateau de
fromages, sans qui il n'est point table qui mérite hommage :
D'ici j'aperçois un bec fin,
Le plus fin de la compagnie.
L'élu, mâchant dru, buvant sec,
Goûte une douce symphonie.
Il fait fi des fruits du desserts,
Mais le malin se dédommage
En savourant le camembert,
Le bon fromage !
Essence de nos gazons verts,
Crème des fleurs que Dieu nous donne,
Des fromages de l'Univers
C'est à toi qu'on doit la couronne.
Si l'heureux Monselet chez nous
Héritait de quelque fermage,
Il te mangerait à genoux,
Divin fromage !
Fromage gras, cidre écumant,
Ne viennent point de la Garonne,
On les fait au pays normand
Et chez les Bretons en automne.
Mangeons, Normands, Bretons, buvons,
Fêtons ces frères du même âge !
Gloire au sol à qui nous devons
Cidre et fromage !
La Grande Guerre ayant popularisé le camembert, que les fourgons
de l'armée française avait amené jusque dans les tranchées,
il se fit du camembert un peu partout en France, des Deux-Sèvres
jusqu'en Ardennes, dans la Vienne jusqu'en Lorraine. Il s'en
fit aussi en Allemagne, au Japon, aux Etats-Unis même, dont
l'un des médecins, le docteur Knirim, fit élever en l'honneur
de Marie Harel une statue à Vimoutiers, en reconnaissance de
ce qu'avait apporté, dans la guérison de ses malades, l'apport
des camemberts fabriqués là-bas, dans l'Illinois !
C'est la raison pour laquelle les tribunaux décidèrent que le
nom de "camembert" était tombé dans le domaine public, et qu'il
ne pouvait, en aucune façon, être utilisé pour défendre une
appellation, dont l'attribution ne peut recouvrir que des produits
associant un terroir au savoir-faire de ses habitants.
Mais une loi de 1955 a fixé des règles de fabrication précises
pour l'attribution de l'appellation "Véritable Camembert de
Normandie - AOC".
C'est ce camembert-là que défend Isidore Lafourche, qui a pour
lui les yeux de Chimène, et qui le défend, bec fin et ongles
acérés, contre toute les dérives dont il est l'objet, de la
part de modernes marmitons qui en élaborent de toutes sortes
dans leurs usines aseptiques.