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N°40 / AOUT 2003 Le premier aliment de vieTel qu'il apparaît au dos de la couverture de son livre paru en 1996, Colostrum, life's first food, le message du médecin américain Daniel Clark, est que "le colostrum bovin reconstruit le système immunitaire, détruit virus, bactéries et champignons microscopiques, accélère la guérison de tous les tissus corporels, favorise la perte de poids, aide à la combustion par l'organisme des graisses de réserve, améliore la solidité des os, permet le développement de la masse musculaire, ralentit et même change le cours du vieillissement". D'après le Docteur Clark, et au médecin naturopathe américain bien connu, le docteur Bernard Jensen, le colostrum a un rôle thérapeutique à jouer dans le SIDA, les cancers, le diabète, les maladies auto-immunes, les allergies, l'herpès, les affections microbiennes, virales et mycosiques, les affections des gencives, les maladies cardio-vasculaires... Le colostrum a des propriétés anti-oxydantes, anti-inflammatoires, et est une source de la plupart des vitamines, des minéraux, d'enzymes, de facteurs à activité hormonale et d'acides aminés. (1) En dehors de la médecine des petits animaux, où le praticien peut copier dans certaines affections les façons de soigner de ses homologues médecins de l'homme, le vétérinaire ne peut se permettre de se contenter de pallier les conséquences des symptômes d'une maladie. Il doit déterminer la cause de la pathologie à laquelle il est confronté, en établir le pronostic et déterminer s'il y a lieu d'entreprendre un traitement ou une prophyllaxie de l'affection constatée. En clientèle de propriétaires d'animaux de "rente", la réputation de l'homme de l'art sera tout autant basée sur son habilité à guérir que sur son diligence à ne pas entreprendre des soins inutiles (et coûteux!). La médecine contemporaine n'a pas pris en compte suffisamment le fait que les maladies non infectieuses sont le résultat d'un dérèglement du fonctionnement de certaines de nos cellules et de nos organes. Elle se contente de tenter de corriger les conséquences de ces dérèglements par des traitements symptomatiques. Un taux sanguin de triglycérides trop élevé n'est pas une maladie. C'est le résultat d'un trouble du métabolisme des graisses, dû le plus souvent à une mauvaise hygiène de vie (consommation excessive d'alcool et/ou de glucides, sédentarité, troubles hormonaux, habitudes alimentaires, prédisposition familiale, etc). La restriction du cholestérol alimentaire n'aura pas d'effet sur le taux de LDL-cholestérol, car la diminution d'ingestion de cholestérol dans l'alimentation sera compensée par une synthèse plus importante par l'organisme qui a besoin de cholestérol pour digérer, transporter, utiliser les lipides, ainsi que pour fabriquer corticoïdes, hormones sexuelles, coenzymes, etc. Dans 90% des cas, l'hypertension artérielle pourrait baisser sans prise de médicaments hypotenseurs grâce à une diminution du poids corporel, un équilibre des graisses alimentaires ingérées, de l'exercice musculaire, une correction appropriée du métabolisme énergétique de la personne souffrant d'hypertension. Ce qu'est le colostrum bovin Le colostrum est la première sécrétion mammaire que tous les mammifères offrent à leur nouveaux-nés au cours des 24 à 48 premières heures de leur existence. Il contient naturellement tous les nutriments indispensables à la vie et au développement de l'organime, ce que fournit le lait aux jeunes animaux jusqu'au sevrage. Mais il procure au nouveau-né non seulement de nombreux facteurs spécifiques (immunoglobulines, anti-corps) ou non spécifiques (lactoferrine, lactalbumines, interleukines 1 et 6, lymphokines, cytokines et PRP = Prolin Rich Protein) nécessaires à l'établissement de l'immunité, mais aussi des facteurs de croissance vitaux qui stimulent les processus de croissance normaux (facteurs de croissance des épithéliums = EGF, facteurs de croissance et de différentiation des tissus conjonctifs = Transforming Growth Factors = TGF A et B), favorisent l'utilisation des matières grasses dans la production de l'énergie cellulaire (Insulin-like Growth Factors I et II, Platelet Derived Growth Factor = PDGF), aident à la réparation ou au remplacement des cellules endommagées ou trop vieilles.. On estime que le colostrum contient plus de 90 composants identifiés, avec des estimations portant ce nombre jusqu'à 250, qui affectent plus de 50 processus dans l'organisme depuis les phénomènes immunitaires jusqu'à la régénération cellulaire et la croissance. Tous ces facteurs agissent en parfaite synergie dans le but de restaurer et maintenir un état de santé parfait. Les études médicales ont montré que ces facteurs vitaux de croissance du colostrum bovin ont pratiquement la même composition que ceux du colostrum de la femme. On a aussi constaté que les propriétés du colostrum bovin sont transférables à d'autres espèces animales et à l'homme. En particulier les éléments favorisant l'établissement de l'immunité, comme les immunoglobulines par exemple, sont protégés de la destruction par les enzymes digestifs, en raison du fait que le colostrum bovin contient des inhibiteurs des protéases et en particulier de la trypsine. Des dosages au laboratoire ont montré que ces facteurs de croissance et de développement de l'immunité dans le colostrum de la vache sont identiques à ceux du clostrum de la femme, mais dans des concentrations plus élevées. A titre d'exemple, le colostrum humain contient des pourcentages d'immunoglobulines plus importants (3 à 4 fois plus) que le colostrum de la femme, en particulier l'immunoglobuline G. Colostrum et vieillissement Après l'adolescence, la production d'hormone de croissance par l'organisme commence à diminuer régulièrement. Or cette hormone est nécessaire au remplacement des cellules vieillies et "usées" qui s'éliminent d'elles-mêmes (apoptose). Passée la soixantaine, notre corps ne secrète que peu ou plus du tout d'hormone de croissance et le vieillissement s'accélère rapidement. A 65 ans, le rôle du thymus sur les lymphocytes T (globules blancs) est très réduit et notre système immunitaire est de moins en moins efficace contre les affections microbiennes et virales. D'autres signes de vieillissement apparaissent : fatigue et usure des articulations, perte de l'élasticité de la peau, diminution du fonctionnement des glandes endocrines, en particulier réduction de la production d'insuline par le pancréas et d'hormones corticoïdes par les surrénales. L'ingestion de colostrum bovin procure à l'organisme de l'homme des facteurs de croissance, qui stimulent le système endocrinien et lui permettent de continuer à sécréter les hormones nécessaires. La recherche démontre sans ambiguïté que les facteurs de croissance présents dans le colostrum agissent en synergie et procurent un effet anti-âge très puissant. On constate que la peau est plus souple, une diminution des rides, la croissance de cellules ou de tissus qui diminuent avec l'âge (muscles, densité de la chevelure), en particulier au niveau des os et des articulations. Sans parler d'une sensation de forme physique et de résistance à la fatigue. Enfin, ces facteurs de croissance permettent à l'organisme de mieux utiliser les éléments énergétiques de notre alimentation, facilitant en particulier l'utilisation des graisses. Il en résulte, en combinaison avec un exercice physique journalier modéré, mais suffisant (au moins 1/2 heure par jour), avec une alimentation équilibrée, une meilleure utilisation des graisses et une récupération des masses musculaires dont on sait la fonte avec l'âge. Utilisé à dose suffiante de l'ordre de un gramme par 10 kg de poids vif et par jour, le colostrum bovin est une aide puissante pour ré-équilibrer la nutrition génétrale de l'organisme et l'aliment naturel idéal dans la lutte contre l'obésité et la plupart des affections chroniques dégénératives.
1) Clark, Daniel G. and Wyatt, Kaye. Colostrum, Life¹s First Food. Salt Lake City:CNR Publications. 1996. 2) A. Lerner, MD, MHA and Raanan Shamir, MD. Nucleotides in infant nutrition: a must or an option, IMAJ 2000; 2; October; 772-774 3) Schlimme E, Martin D, Meisel H. Nucleosides and nucleotides: natural bioactive substances in milk and colostrum. Br J Nutr. 2000 Nov;84 Suppl 1:S59-68.
Sites Internet intéressants sur le colostrum http://www.bovinecolostrum.com/articles/article14.htm http://www.colostrumresearch.org/Research/research_studyPapers.html |
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