Mes commentaires à la suite de l'article de
Réseauproteus
J'ai plutôt de la considération pour les travaux de l'équipe
nutrition de
l'Université de Harvard dont le chef de file est Walter Willet.
Il reste que
ce ne sont pas eux qui ont découvert que les graisses trans étaient
à
l'origine des maladies cardiovasculaires aux Etats-Unis, que ce n'est
qu'à
partir de 1992 qu'ils ont commencé à s'intéresser
à la question et qu'ils
ont calculé la quantité journalière de trans ingérées
par les Américains
(extrait d'un article de Maria Enig que j'ai traduit en 2000 et qui
a été
repris depuis sur 5 ou 6 sites internet):
"L'épidémiologiste Walter Willet a travaillé
pendant de nombreuses années à
Harvard sur des données erronnées, qui n'identifiaient
pas les graisses
trans en tant que composant spécifique du régime alimentaire.
Il avait
découvert une relation positive entre la consommation de graisses
et à la
fois le cancer et les accidents cardiaques. Après que son équipe
eut pris
contact avec Enig, en matière de graisses trans, ils établirent
une nouvelle
base de données qui fut utilisée dans l'analyse de l'enquête
de masse sur
les infirmières. Lorsque les chercheurs du groupe de Willet séparèrent
les
acides gras trans du reste des graisses, ils furent en mesure de confirmer
des incidences plus élevées du cancer chez celles qui
consommaient de la
margarine et des shortenings, mais pas sur celles consommant beurre,
oeufs,
fromages et viande. La corrélation entre la consommation de graisses
trans
et le cancer ne fut pas publiée dans la grande presse, mais elle
fut
rapportée lors de la Conférence de Baltimore sur les banques
de données en
1992.
"En 1993, le groupe Willet trouva que les acides gras trans contribuaient
à
la genèse des maladies cardiaques. Cette étude ne fut
pas ignorée, mais elle
reçut peu d'écho dans la presse. La première référence
de la bibliographie
de Willet faisait référence aux travaux de Enig sur le
contenu des aliments
usuels en graisses trans.
"L'industrie agro-alimentaire continua d'affirmer que la consommation
en
graisses trans des Américains se situait dans la fourchette de
6 à 8 grammes
par personne et par jour, quantité insuffisante pour être
la cause de
l'épidémie d'accidents cardiaques. Or la consommation
de margarine et de
shortenings se situe aux alentours de 40 grammes par personne et par
jour,
ce qui, en prenant un % moyen de 30 %, (alors que nombre de shortenings
en
contiennent plus de 40%), aboutit à la consommation journalière
moyenne de
douze grammes d'acides gras trans par personne."
D'ici 4 ou 5 ans, l'équipe de Harvard modifiera ses recommandations
sur la
nécessité de manger chaque jour 30 à 40 grammes
de graisses laitières. Parce
ce que argumenter la nécessité de ne pas manger de produits
laitiers UHTisés
parce que cela ne prévient pas l'ostéoporose ghez les
mémères ménopausées,
ça n'est pas sérieux.
Par contre, je vais vous développer un argumentaire pour vous
démontrer que,
cohabitant avec les ruminants "domestiqués"depuis plus
de 10.000 ans, les
hommes en ont bu le lait probablement avant d'en manger la viande de
façon
régulière (ce que font encore les Hindous), et que, qu'on
le veuille ou pas,
leurs chromosomes s'y sont habituées et leurs cellules ont incorpoé
dans
leurs membranes et dans celles des organites qu'elles hébergent
certains
acides gras qu'on ne trouve que chez eux. Et ces acides gras là,
ils
pourraient bien avoir une influence capitale sur le foncionnement de
la
cellule et leur carence être à l'origine du cancer.