HOME     HOME
 
 

N°21 / Février 2003

<< sommaire

Mes commentaires à la suite de l'article de Réseauproteus

J'ai plutôt de la considération pour les travaux de l'équipe nutrition de l'Université de Harvard dont le chef de file est Walter Willet. Il reste que ce ne sont pas eux qui ont découvert que les graisses trans étaient à l'origine des maladies cardiovasculaires aux Etats-Unis, que ce n'est qu'à partir de 1992 qu'ils ont commencé à s'intéresser à la question et qu'ils ont calculé la quantité journalière de trans ingérées par les Américains (extrait d'un article de Maria Enig que j'ai traduit en 2000 et qui a été repris depuis sur 5 ou 6 sites internet):

"L'épidémiologiste Walter Willet a travaillé pendant de nombreuses années à Harvard sur des données erronnées, qui n'identifiaient pas les graisses trans en tant que composant spécifique du régime alimentaire. Il avait découvert une relation positive entre la consommation de graisses et à la fois le cancer et les accidents cardiaques. Après que son équipe eut pris contact avec Enig, en matière de graisses trans, ils établirent une nouvelle base de données qui fut utilisée dans l'analyse de l'enquête de masse sur les infirmières. Lorsque les chercheurs du groupe de Willet séparèrent les acides gras trans du reste des graisses, ils furent en mesure de confirmer des incidences plus élevées du cancer chez celles qui consommaient de la margarine et des shortenings, mais pas sur celles consommant beurre, oeufs, fromages et viande. La corrélation entre la consommation de graisses trans et le cancer ne fut pas publiée dans la grande presse, mais elle fut rapportée lors de la Conférence de Baltimore sur les banques de données en 1992.

"En 1993, le groupe Willet trouva que les acides gras trans contribuaient à la genèse des maladies cardiaques. Cette étude ne fut pas ignorée, mais elle reçut peu d'écho dans la presse. La première référence de la bibliographie de Willet faisait référence aux travaux de Enig sur le contenu des aliments usuels en graisses trans.

"L'industrie agro-alimentaire continua d'affirmer que la consommation en graisses trans des Américains se situait dans la fourchette de 6 à 8 grammes par personne et par jour, quantité insuffisante pour être la cause de l'épidémie d'accidents cardiaques. Or la consommation de margarine et de shortenings se situe aux alentours de 40 grammes par personne et par jour, ce qui, en prenant un % moyen de 30 %, (alors que nombre de shortenings en contiennent plus de 40%), aboutit à la consommation journalière moyenne de douze grammes d'acides gras trans par personne."

D'ici 4 ou 5 ans, l'équipe de Harvard modifiera ses recommandations sur la nécessité de manger chaque jour 30 à 40 grammes de graisses laitières. Parce ce que argumenter la nécessité de ne pas manger de produits laitiers UHTisés parce que cela ne prévient pas l'ostéoporose ghez les mémères ménopausées, ça n'est pas sérieux.

Par contre, je vais vous développer un argumentaire pour vous démontrer que, cohabitant avec les ruminants "domestiqués"depuis plus de 10.000 ans, les hommes en ont bu le lait probablement avant d'en manger la viande de façon régulière (ce que font encore les Hindous), et que, qu'on le veuille ou pas, leurs chromosomes s'y sont habituées et leurs cellules ont incorpoé dans leurs membranes et dans celles des organites qu'elles hébergent certains acides gras qu'on ne trouve que chez eux. Et ces acides gras là, ils pourraient bien avoir une influence capitale sur le foncionnement de la cellule et leur carence être à l'origine du cancer.