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Bien que prévisible, la crise de la vache folle est surtout une crise de confiance dans la viande bovine en particulier, et dans la viande en général.

Mais la viande que nous avons ingurgitée voici quelques années était sans doute encore plus dangereuse que celle que nous mangeons aujourd'hui.

Nous ne pouvons pas le perdre de vue.

Il n'en reste pas moins vrai que, même si la sécurité est maximale, elle n'est pas totale.

De toute manière, nous pouvons être certains que d'autres problèmes existent déjà et seront mis à jour.

Qui connaît avec précision l'incidence sur notre santé des antibiotiques distribués journellement aux animaux engraissés en grand nombre en milieu fermé ?

Ne nous leurrons pas.

Nos bovins wallons finissent tous dans l'assiette du consommateur, qu'ils soient jeunes ou âgés.

Ils subissent, pour la plupart, une phase d'engraissement dans la partie nordique du pays.

Et là, l'alimentation et les conditions de vie n'ont plus rien à voir avec celles de nos vertes prairies...

Pour Nature & Progrès, le consommateur doit toujours connaître le producteur de l'aliment qui lui est proposé à la vente.

Pour la viande, bien sûr, mais aussi pour l'ensemble des aliments.

Lorsque le consommateur, lors de ses achats, se souciera vraiment des conséquences de son acte, lorsqu'il se posera des questions sur le mode de production, sur le respect de l'animal, sur le respect de l'environnement et de la ruralité, lorsqu'il s'intéressera vraiment à ceux qui produisent son alimentation, ce jour là, un pas essentiel sera fait sur le chemin de la sécurité alimentaire.